Sous les ailes de l’hippocampe
Film de François Suchel, HD (52mn).
Diffusion
Dimanche 15 mars 2015 -15h50
Pays
Chine, Kazakhstan, Russie, Biélorussie, Europe.
L'invité :
François Suchel
Le film
Après neuf millions de kilomètres et onze mille heures de vol, François Suchel, pilote de ligne, a tout vu des beautés du monde.
Il a tout vu, mais à 12 000 mètres de haut. Paris-Canton (Chine) aller retour, c’est son job, sa ligne favorite. Aux commandes de son long courrier frappé de l’emblématique hippocampe, logo d’Air France, confiné dans le cocon pressurisé de son cockpit, ignorant les mœurs et les coutumes des pays survolés, qu’a-t-il appris pendant toutes ces années de la vie de ceux d’en bas ?
« On peut vouloir partir parce qu’on a jamais voyagé. Moi, j’ai décidé de voyager parce que je suis trop souvent parti. J’ai parcouru le monde sans le voir », avoue François Suchel. Le découvrir enfin, c’est le vivre au ras du sol. Et à vélo ! Savoir ce qu’il en coûte de parcourir 10 000 kilomètres avec, pour seul moteur, la mécanique du corps.
9 pays traversés, 8 mois de pédalage, la vie en condensé: des rencontres, des angoisses, des peines et des joies, des découvertes. De la Chine à la France, Suchel éprouve et s’éprouve. Loin de « cette vie occidentale qui tue les rêves », Sous les ailes de l’hippocampe dessine « une géographie de l’intime, un chemin vers la liberté d’être soi-même ».
L'invité : François Suchel
François Suchel est né en 1969 à Yaoundé, Cameroun. De retour en France à l’âge de 3 ans, il grandit à Saint-Étienne puis s’installe près d’Annecy, en Haute-Savoie. Pilote de ligne à Air France depuis 1991, il développe parallèlement une activité de photographe qui devient le pendant nécessaire à la rigueur procédurière des cockpits.
« J’ai parcouru le monde sans le voir » a-t-il coutume de dire. Face à ce constat de la quarantaine, François s’élance à vélo sous la ligne aérienne entre Canton et Paris pour vivre l’aventure, retrouver l’espace et trainer son regard singulier sur un monde en plein bouleversements. Il tire de cette expérience un film et un livre publié aux éditions Guérin.